Les dirigeants mondiaux renouvellent leur engagement à mettre fin aux maladies tropicales négligées et se félicitent des progrès remarquables accomplis depuis 2012
Les gouvernements et les donateurs privés promettent 812 millions dollars US lors d’un sommet de cinq jours à Genève. De nouvelles données rendues publiques par l’Organisation mondiale de la santé révèlent que les traitements contre les MTN bénéficient à près d’un milliard de personnes chaque année
L’OMS estime que 340 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient être couvertes si 150 millions de dollars supplémentaires étaient investis chaque année jusqu’en 2020
GENEVA, Suisse, 19 avril 2017/APO/ --
Cette semaine, des responsables gouvernementaux, des dirigeants d’entreprises pharmaceutiques et des organisations caritatives se sont réunis lors d’un sommet de cinq jours à Genève pour prendre de nouveaux engagements en faveur des efforts conjoints pour endiguer et éliminer les maladies tropicales négligées (MTN). Ce sommet coïncidait avec la publication du quatrième rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les MTN, qui met en évidence les transformations positives à l’œuvre dans la lutte contre ces maladies débilitantes et l’engagement du Royaume-Uni de plus que doubler leur contribution financière à la lutte contre les MTN.
Cet événement intervient cinq ans après la signature de la Déclaration de Londres sur les MTN (http://APO.af/5jKHBH), dans laquelle les secteurs public et privé s’engageaient à atteindre les objectifs de l’OMS pour combattre, éliminer et éradiquer 10 MTN. Des milliards de traitements ont depuis été donnés par des sociétés pharmaceutiques et distribués à des communautés démunies dans près de 150 pays, atteignant quasiment un milliard de personnes en 2015.
Les MTN figurent parmi les maladies les plus anciennes et les plus douloureuses qui touchent les populations les plus pauvres du monde. À l’échelle de la planète, elles concernent une personne sur six, dont plus de 500 millions d’enfants. Ces maladies handicapent et affaiblissent ceux qui en sont atteints. Elles anéantissent leurs perspectives économiques et perpétuent le cycle de la pauvreté en empêchant les enfants d’aller à l’école et les parents, de travailler.
Le dernier rapport de l’OMS fait état de progrès spectaculaires
Un nouveau rapport de l’OMS intitulé Integrating Neglected Tropical Diseases in Global Health and Development (http://APO.af/GaR2bN) indique que jamais les bénéficiaires des interventions de lutte contre les MTN n’ont été aussi nombreux. En 2015, près d’un milliard de personnes ont reçu des traitements donnés par des sociétés pharmaceutiques contre au moins une MTN, soit une hausse de 36 % par rapport à 2011, année précédant l’adoption de la Déclaration de Londres. Alors que de plus en plus de districts, de pays et de régions parviennent à éliminer ces maladies, le nombre de personnes nécessitant un traitement est passé de 2 milliards en 2010 à 1,6 milliard en 2015.
« L’OMS a constaté des progrès sans précédent dans les efforts pour venir à bout de fléaux ancestraux comme la maladie du sommeil et l’éléphantiasis, indique Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. Ces 10 dernières années, des millions de personnes ont échappé au handicap et à la pauvreté grâce à l’un des partenariats internationaux les plus efficaces de l’histoire moderne de la santé publique. »
Le rapport présente en détail les progrès accomplis dans la lutte contre chaque MTN, mentionnant les pays et les régions qui ont atteint les objectifs fixés en matière de contrôle et d’élimination. Plusieurs faits marquants sont à relever :
Les efforts de lutte contre la filariose lymphatique entrent dans leur dernière ligne droite : au cours de l’année écoulée, huit pays (le Cambodge, les Îles Cook, les Maldives, les Îles Marshall, Nioué, le Sri Lanka, le Togo et Vanuatu) ont éliminé cette maladie, et 10 autres pays attendent les résultats de la surveillance épidémiologique pour confirmer à leur tour son élimination. Grâce à des programmes solides, le nombre de personnes nécessitant un traitement préventif à travers le monde a chuté de 1,4 milliard en 2011 à moins de 950 millions en 2015.
Jamais les cas de trypanosomiase humaine africaine (THA ou maladie du sommeil) n’ont été aussi peu nombreux : le nombre de cas de maladie du sommeil signalés en 2015 est le plus bas jamais enregistré (moins de 3 000 à travers le monde, soit une baisse de 89 % depuis 2000). Les innovations en matière de lutte antivectorielle et de technologies de diagnostic, soutenues par un nombre croissant de partenariats de développement de produits, révolutionnent le diagnostic, la prévention et le traitement de la maladie du sommeil.
Le nombre de cas de leishmaniose viscérale en Inde, au Népal et au Bangladesh a baissé de 82 % : depuis 2008, la prévalence de la leishmaniose viscérale dans ces trois pays a reculé de 82 % grâce aux progrès de la lutte antivectorielle, à la mobilisation de volontaires au niveau des villages ainsi qu’à la collaboration avec d’autres programmes de lutte contre les MTN et aux dons de médicaments par des partenaires de l’industrie pharmaceutique.
La maladie du ver de Guinée est sur le point d’être éradiquée : le nombre de cas rapportés chez l’homme est passé de 3,5 millions en 1986 à seulement 25 dans trois pays (le Tchad, l’Éthiopie et le Soudan du Sud).
Les donateurs internationaux s’engagent à augmenter l’aide
Lors du sommet, les gouvernements et d’autres donateurs ont annoncé de nouvelles contributions en vue d’étendre la portée et l’impact des programmes de lutte contre les MTN à travers le monde. La Fondation Bill et Melinda Gates s’est engagée à verser 335 millions de dollars sous forme de subventions au cours des quatre prochaines années pour soutenir un ensemble de programmes axés sur le développement et la distribution de médicaments, la surveillance des maladies et la lutte antivectorielle. Ce montant comprend 42 millions de dollars, destinés à soutenir l’initiative de la Fondation Carter en faveur de l’éradication du ver de Guinée ainsi que des financements dédiés à l’accélération de l’élimination de la maladie du sommeil.
« Les MTM figurent parmi les maladies les plus douloureuses, invalidantes et stigmatisantes qui affligent les communautés les plus pauvres du monde. C’est la raison pour laquelle nous avons aidé au lancement de la Déclaration de Londres, un événement historique qui a permis de réaliser des progrès significatifs pour traiter les MTN et réduire leur propagation, et qui a aussi montré l’impact d’un partenariat entre le secteur public, le secteur privé, les communautés concernées et les ONG » a déclaré Bill Gates, coprésident de la Fondation Bill & Melinda Gates.
« Grâce à ce partenariat, les maladies tropicales négligées reçoivent désormais l’attention qu’elles méritent et par conséquent moins de personnes ont à souffrir de ces maladies traitables. Au cours des cinq dernières années nous avons enregistré de nombreux succès, mais beaucoup reste à faire. Pour garantir la disponibilité et la livraison des médicaments aux populations difficiles d’accès, nous nous sommes fixé en vue de 2020 des objectifs ambitieux qui nécessitent l’engagement continu de sociétés pharmaceutiques, de donateurs, des gouvernements bénéficiaires ainsi que du personnel de santé de première ligne. »
Le Gouvernement belge a également promis 27 millions de dollars, répartis à parts égales sur les neuf prochaines années, pour éliminer la maladie du sommeil en République démocratique du Congo (RDC). Ces trois prochaines années, la Fondation Bill et Melinda Gates investira une somme équivalente, établissant ainsi une plateforme de collaboration renforcée entre la Belgique, la RDC et le partenariat de lutte contre les MTN dans son ensemble.
Dans le cadre de son engagement pour éliminer la TAH, Vestergaard s’est engagé à donner 20 pourcent de ses Tiny Targets traités à l’insecticide qui réduisent l’impact des mouches tsé-tsé vectrices de la maladie, augmentant ainsi la couverture de près de 100% au cours des trois prochaines années alors que l’on se rapproche d’une élimination complète de la maladie.
Ces engagements s’appuient sur la déclaration effectuée par le Gouvernement britannique plus tôt cette semaine et dans laquelle il s’est engagé à versé au cours des 5 prochaines années près de 450 millions de dollars pour soutenir les efforts de contrôle et d’élimination des MTN à travers le monde.
Les contributions de l’industrie accroissent l’envergure et la portée des programmes de lutte contre les MTN
Les dons de quantités considérables de médicaments par 10 entreprises pharmaceutiques ont contribué à accélérer l’élimination des MTN. Dans les cinq années qui ont suivi l’adoption de la Déclaration de Londres, elles ont fait don de plus de 7 milliards de traitements qui, grâce à l’aide de différents partenaires, bénéficient chaque année à presque un milliard de personnes. Ces médicaments, dont le montant atteindrait 19 milliards de dollars sur la période allant de 2012 à 2020, optimisent considérablement l’efficacité des investissements des donateurs. USAID estime que pour chaque dollar investi dans la diffusion des traitements, l’équivalent de 26 dollars est récolté sous forme de dons de médicaments.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, les dirigeants de l’industrie ont réitéré leur engagement de 2012 de contribuer à vaincre les MTN et ont invité les autres secteurs à en faire de même.
« La Déclaration de Londres est une parfaite illustration de l’impact des partenariats réussis », s’est félicité Haruo Naito, PDG d’Eisai, l’un des premiers signataires de la déclaration. « En mobilisant nos ressources et en nous concentrant sur un objectif commun, nous réalisons déjà un progrès sans précédent dans l’élimination de ces terribles maladies. Le travail que nous accomplissons aujourd’hui constitue un investissement à long terme en faveur d’un avenir plus sain et plus prospère. »
Outre les dons de médicaments, les sociétés pharmaceutiques collaborent entre elles et avec des instituts de recherche afin de découvrir et de mettre au point de nouveaux outils pour prévenir, diagnostiquer et traiter les MTN. Un rapport (http://APO.af/YkMskp) rendu public aujourd’hui par la Fédération internationale de l’industrie du médicament dresse un panorama global des investissements réalisés par l’industrie dans la recherche et le développement liés aux MTN :
Sanofi et l’Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi) développent actuellement un nouveau candidat médicament administré par voie orale contre la THA, le fexinidazole, qui se substituerait au schéma thérapeutique actuel combinant des médicaments administrés par voie orale et intraveineuse. Le fexinidazole pourrait constituer une avancée thérapeutique facilitant les efforts d’élimination durable, conformément à la feuille de route de l’OMS pour 2020. Une demande d’homologation de ce médicament devrait être déposée dans le courant de l’année 2017.
Plusieurs sociétés travaillent actuellement au développement de formulations pédiatriques de médicaments existants contre les MTN, dont Bayer (nifurtimox, contre la maladie de Chagas), Merck KGaA (praziquantel, contre la schistosomiase), Johnson & Johnson (mébendazole, contre les géohelminthiases) ainsi que la fondation Mundo Sano et les laboratoires Elea (ils travaillent avec DNDi au développement d’une deuxième source d’approvisionnement de benznidazole pédiatrique, contre la maladie de Chagas).
AbbVie, Bayer, Eisai, Johnson & Johnson et Merck KGaA participent au programme de développement accéléré d’un traitement macrofilaricide, une initiative visant à identifier et à mettre au point de nouveaux composés pharmaceutiques capables de neutraliser les vers adultes à l’origine de l’onchocercose et de la filariose lymphatique.
Bayer collabore avec DNDi au développement de l’emodepside, un nouveau médicament par voie orale contre la filariose lymphatique et la cécité des rivières.
Eisai travaille avec DNDi au développement du ravuconazole, un nouveau médicament par voix orale en cours d’essais cliniques, contre la maladie de Chagas et a aussi forgé un partenariat avec DNDi pour développer le ravuconazole dans le cadre d’un nouveau traitement thérapeutique contre le mycétome.
GlaxoSmithKline et DNDi ont convenu de travailler ensemble à la mise au point clinique de deux nouveaux candidats médicaments pour le traitement de la leishmaniose viscérale. Ces candidats, développés en partenariat avec GSK et l’Unité de découverte de médicaments de l’Université de Dundee, ont été financés par le Wellcome Trust. L’accord pour un développement préclinique sera fonction de la signature d’un nouveau contrat.
En 2015, Eisai, Shionogi, Takeda, AstraZeneca et DNDi ont lancé le NTD Drug Discovery Booster (http://APO.af/bbHZQG), un programme réunissant plusieurs entreprises et qui vise à accélérer la découverte de nouveaux traitements contre la leishmaniose et la maladie de Chagas. En 2016 Celgene Global Health s’est joint à eux. Merck KGaA a annoncé aujourd’hui qu’il allait aussi rejoindre ce consortium.
Pour faciliter le développement de nouveaux traitements en vue de combattre plusieurs MTN, de nombreuses entreprises, parmi lesquelles AbbVie, AstraZeneca, Bayer, Bristol-Myers Squibb, Celgene, Chemo, Daiichi Sankyo, Eisai, Elea, Eli Lilly, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Merck KGaA, MSD, Novartis, Pfizer, Sanofi, Shionogi et Takeda, ont donné à DNDi et à d’autres organisations sans but lucratif accès à leurs banques de composés, et/ou ont fourni une expérience technique et scientifique à DNDi, et ont mené des études précliniques et cliniques.
Gilead collabore avec le Département de la défense des États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies ainsi que les Instituts américains de la santé (NIH) et plusieurs établissements universitaires pour mettre au point de nouveaux antiviraux contre des infections hautement pathogènes et des maladies virales négligées ou émergentes comme la dengue. GS-5734, la molécule expérimentale le plus avancée développée par la firme Gilead est en cours d’étude chez les survivants de l’Ebola.
Ces sociétés collaborent également avec des partenaires pour résoudre les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, élaborer des stratégies de programme et renforcer les capacités des pays en vue de garantir que les traitements, les outils et les interventions bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin.
Relever les défis à venir
Si des progrès spectaculaires ont été accomplis dans la réduction de la charge de morbidité des MTN, les objectifs mondiaux en matière de contrôle et d’élimination ne pourront être atteints sans un soutien financier accru, un engagement politique renforcé et de meilleurs outils pour prévenir, diagnostiquer et traiter ces maladies. Cette semaine, différents partenaires issus des organismes caritatifs privés, des gouvernements des pays touchés et de partenariats intersectoriels ont pris de nouveau l’engagement de mobiliser leurs ressources et leurs compétences respectives afin de combler des lacunes majeures.
Ressources financières
Si près d’un milliard de personnes ont bénéficié de traitements contre les MTN en 2015, des financements supplémentaires sont nécessaires pour garantir que les programmes de lutte contre ces maladies atteignent l’ensemble des personnes et des communautés touchées. L’OMS estime que 340 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient être couvertes si 150 millions de dollars supplémentaires étaient investis chaque année jusqu’en 2020.
Outre les engagements pris par les gouvernements, les organismes caritatifs privés contribuent à pallier ces lacunes en soutenant des programmes de distribution de médicaments et de surveillance, ainsi que les efforts de recherche et de développement de nouveaux traitements, d’outils de diagnostic et autres. Le END Fund (www.END.org), fondé peu de temps après l’adoption de la Déclaration de Londres, a levé plus de 75 millions de dollars en vue de lutter contre cinq des MTN les plus répandues, aidant ainsi à traiter plus de 145 millions de personnes dans le monde entier.
Engagement politique
Un leadership fort de la part des pays touchés est essentiel pour avancer dans la lutte contre les MTN, en particulier au regard de la conjoncture économique fluctuante et des priorités de santé concurrentes. Malgré ces défis, certains pays augmentent les financements des programmes de lutte contre les MTN et intègrent ces derniers dans leurs systèmes de santé nationaux. L’Éthiopie figure parmi les pays ayant enregistré des progrès significatifs dans la lutte contre le trachome après en avoir fait l’un des objectifs de son plan de santé national. Le pays a consacré à cet effort des financements importants, il a participé au Projet mondial de cartographie du trachome et a formé des chirurgiens pour qu’ils pratiquent des interventions correctives sur les paupières des personnes atteintes.
« L’Éthiopie est résolue à atteindre les objectifs certes ambitieux mais réalisables d’élimination du trachome et d’autres MTN grâce à une coordination proactive des programmes » a déclaré S.E. le Professeur Yifru Berhan Mitke, ministre de la Santé d’Éthiopie. « L’augmentation du financement directe du gouvernement pour les programmes de MTN, s’élevant à de 3 millions d’USD répartis jusqu’en 2016, a constitué une mesure importante pour alléger le fardeau et la stigmatisation liés à ces maladies. »
Nouveaux outils et innovations
Pour atteindre les objectifs fixés en matière de contrôle et d’élimination, il faut intensifier la recherche et le développement afin de fournir aux programmes de lutte contre les MTN de meilleurs outils de prévention, de diagnostic et de traitement. De nouvelles thérapies prometteuses sont en cours d’élaboration : une nouvelle trithérapie contre la filariose lymphatique, pour laquelle des essais d’innocuité sont actuellement menés à grande échelle en Inde, pourrait accélérer considérablement les progrès vers l’élimination de cette maladie dans les pays touchés.
Des organisations de recherche et de développement comme PATH ainsi que des partenariats tels que DNDi et le Global Health Innovative Technology Fund ont favorisé le développement d’outils plus efficaces et rentables. Ces innovations, qui englobent de nouveaux traitements ainsi que des tests de diagnostic rapide de la maladie du sommeil et de la cécité des rivières jouent un rôle crucial dans les contextes où les ressources sont limitées et la prévalence des MTN, élevée. Par ailleurs, de nouveaux outils de lutte antivectorielle sont en cours d'élaboration et font l'objet d'un projet pilote pour s’attaquer au problème croissant de maladies transmises par le moustique Aedes.
La réunion des partenaires mondiaux sur les maladies tropicales négligées (http://APO.af/HaiawJ) est organisée le 19 avril 2017 par l’Organisation mondiale de la santé. Du 20 au 22 avril, le collectif « Unis pour lutter contre les MTN » et la communauté mondiale des acteurs engagés dans la lutte contre les MTN organiseront le Sommet des MTN (http://APO.af/mEY60y), consacré à des discussions techniques sur les meilleures stratégies pour atteindre les objectifs en matière de contrôle et d’élimination des MTN.
Distribué par APO Group pour Uniting to Combat Neglected Tropical Diseases.
Contact presse :
Nash Mepukori
Global Health Strategies
NMepukori@GlobalHealthStrategies.com
+1 919 685 0364
À propos d’« Unis pour lutter contre les MTN » :
Créé en 2012, « Unis pour lutter contre les MTN » (Uniting to Combat NTDs) (http://UnitingToCombatNTDs.org) est un collectif d’organismes résolus à atteindre l’objectif fixé par l’OMS à l’horizon 2020 d’endiguer et d’éliminer 10 MTN comme le prévoit la Déclaration de Londres. Grâce à la collaboration de ses partenaires, Unis pour lutter contre les MTN veut tracer une nouvelle voie en matière de santé et de durabilité pour les communautés les plus pauvres du monde.
Les 10 maladies mentionnées dans la Déclaration de Londres sont l’onchocercose (cécité des rivières), la maladie du ver de Guinée, la filariose lymphatique (éléphantiasis), le trachome cécitant, la schistosomiase, les géohelminthiases, la lèpre, la maladie de Chagas, la leishmaniose viscérale et la trypanosomiase humaine africaine (maladie du sommeil). Plus d’informations sur l’action d’« Unis pour lutter contre les MTN » et sur ces maladies sont disponibles sur ce site Web(http://UnitingToCombatNTDs.org).
À propos de la Déclaration de Londres sur les maladies tropicales négligées :
La Déclaration de Londres sur les MTN(http://APO.af/OW0kNB), adoptée le 30 janvier 2012 est un engagement commun en faveur du contrôle, de l’élimination ou de l’éradication des MTN signé par l’OMS, 13 sociétés pharmaceutiques, des donateurs, des gouvernements de pays endémiques, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Banque mondiale.
Les dirigeants mondiaux renouvellent leur engagement à mettre fin aux maladies tropicales négligées et se félicitent des progrès remarquables accomplis depuis 2012
Les gouvernements et les donateurs privés promettent 812 millions dollars US lors d’un sommet de cinq jours à Genève. De nouvelles données rendues publiques par l’Organisation mondiale de la santé révèlent que les traitements contre les MTN bénéficient à près d’un milliard de personnes chaque année
GENEVA, Suisse, 19 avril 2017/APO/ --
Cette semaine, des responsables gouvernementaux, des dirigeants d’entreprises pharmaceutiques et des organisations caritatives se sont réunis lors d’un sommet de cinq jours à Genève pour prendre de nouveaux engagements en faveur des efforts conjoints pour endiguer et éliminer les maladies tropicales négligées (MTN). Ce sommet coïncidait avec la publication du quatrième rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les MTN, qui met en évidence les transformations positives à l’œuvre dans la lutte contre ces maladies débilitantes et l’engagement du Royaume-Uni de plus que doubler leur contribution financière à la lutte contre les MTN.
Cet événement intervient cinq ans après la signature de la Déclaration de Londres sur les MTN (http://APO.af/5jKHBH), dans laquelle les secteurs public et privé s’engageaient à atteindre les objectifs de l’OMS pour combattre, éliminer et éradiquer 10 MTN. Des milliards de traitements ont depuis été donnés par des sociétés pharmaceutiques et distribués à des communautés démunies dans près de 150 pays, atteignant quasiment un milliard de personnes en 2015.
Les MTN figurent parmi les maladies les plus anciennes et les plus douloureuses qui touchent les populations les plus pauvres du monde. À l’échelle de la planète, elles concernent une personne sur six, dont plus de 500 millions d’enfants. Ces maladies handicapent et affaiblissent ceux qui en sont atteints. Elles anéantissent leurs perspectives économiques et perpétuent le cycle de la pauvreté en empêchant les enfants d’aller à l’école et les parents, de travailler.
Le dernier rapport de l’OMS fait état de progrès spectaculaires
Un nouveau rapport de l’OMS intitulé Integrating Neglected Tropical Diseases in Global Health and Development (http://APO.af/GaR2bN) indique que jamais les bénéficiaires des interventions de lutte contre les MTN n’ont été aussi nombreux. En 2015, près d’un milliard de personnes ont reçu des traitements donnés par des sociétés pharmaceutiques contre au moins une MTN, soit une hausse de 36 % par rapport à 2011, année précédant l’adoption de la Déclaration de Londres. Alors que de plus en plus de districts, de pays et de régions parviennent à éliminer ces maladies, le nombre de personnes nécessitant un traitement est passé de 2 milliards en 2010 à 1,6 milliard en 2015.
« L’OMS a constaté des progrès sans précédent dans les efforts pour venir à bout de fléaux ancestraux comme la maladie du sommeil et l’éléphantiasis, indique Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. Ces 10 dernières années, des millions de personnes ont échappé au handicap et à la pauvreté grâce à l’un des partenariats internationaux les plus efficaces de l’histoire moderne de la santé publique. »
Le rapport présente en détail les progrès accomplis dans la lutte contre chaque MTN, mentionnant les pays et les régions qui ont atteint les objectifs fixés en matière de contrôle et d’élimination. Plusieurs faits marquants sont à relever :
Les efforts de lutte contre la filariose lymphatique entrent dans leur dernière ligne droite : au cours de l’année écoulée, huit pays (le Cambodge, les Îles Cook, les Maldives, les Îles Marshall, Nioué, le Sri Lanka, le Togo et Vanuatu) ont éliminé cette maladie, et 10 autres pays attendent les résultats de la surveillance épidémiologique pour confirmer à leur tour son élimination. Grâce à des programmes solides, le nombre de personnes nécessitant un traitement préventif à travers le monde a chuté de 1,4 milliard en 2011 à moins de 950 millions en 2015.
Jamais les cas de trypanosomiase humaine africaine (THA ou maladie du sommeil) n’ont été aussi peu nombreux : le nombre de cas de maladie du sommeil signalés en 2015 est le plus bas jamais enregistré (moins de 3 000 à travers le monde, soit une baisse de 89 % depuis 2000). Les innovations en matière de lutte antivectorielle et de technologies de diagnostic, soutenues par un nombre croissant de partenariats de développement de produits, révolutionnent le diagnostic, la prévention et le traitement de la maladie du sommeil.
Le nombre de cas de leishmaniose viscérale en Inde, au Népal et au Bangladesh a baissé de 82 % : depuis 2008, la prévalence de la leishmaniose viscérale dans ces trois pays a reculé de 82 % grâce aux progrès de la lutte antivectorielle, à la mobilisation de volontaires au niveau des villages ainsi qu’à la collaboration avec d’autres programmes de lutte contre les MTN et aux dons de médicaments par des partenaires de l’industrie pharmaceutique.
La maladie du ver de Guinée est sur le point d’être éradiquée : le nombre de cas rapportés chez l’homme est passé de 3,5 millions en 1986 à seulement 25 dans trois pays (le Tchad, l’Éthiopie et le Soudan du Sud).
Les donateurs internationaux s’engagent à augmenter l’aide
Lors du sommet, les gouvernements et d’autres donateurs ont annoncé de nouvelles contributions en vue d’étendre la portée et l’impact des programmes de lutte contre les MTN à travers le monde. La Fondation Bill et Melinda Gates s’est engagée à verser 335 millions de dollars sous forme de subventions au cours des quatre prochaines années pour soutenir un ensemble de programmes axés sur le développement et la distribution de médicaments, la surveillance des maladies et la lutte antivectorielle. Ce montant comprend 42 millions de dollars, destinés à soutenir l’initiative de la Fondation Carter en faveur de l’éradication du ver de Guinée ainsi que des financements dédiés à l’accélération de l’élimination de la maladie du sommeil.
« Les MTM figurent parmi les maladies les plus douloureuses, invalidantes et stigmatisantes qui affligent les communautés les plus pauvres du monde. C’est la raison pour laquelle nous avons aidé au lancement de la Déclaration de Londres, un événement historique qui a permis de réaliser des progrès significatifs pour traiter les MTN et réduire leur propagation, et qui a aussi montré l’impact d’un partenariat entre le secteur public, le secteur privé, les communautés concernées et les ONG » a déclaré Bill Gates, coprésident de la Fondation Bill & Melinda Gates.
« Grâce à ce partenariat, les maladies tropicales négligées reçoivent désormais l’attention qu’elles méritent et par conséquent moins de personnes ont à souffrir de ces maladies traitables. Au cours des cinq dernières années nous avons enregistré de nombreux succès, mais beaucoup reste à faire. Pour garantir la disponibilité et la livraison des médicaments aux populations difficiles d’accès, nous nous sommes fixé en vue de 2020 des objectifs ambitieux qui nécessitent l’engagement continu de sociétés pharmaceutiques, de donateurs, des gouvernements bénéficiaires ainsi que du personnel de santé de première ligne. »
Le Gouvernement belge a également promis 27 millions de dollars, répartis à parts égales sur les neuf prochaines années, pour éliminer la maladie du sommeil en République démocratique du Congo (RDC). Ces trois prochaines années, la Fondation Bill et Melinda Gates investira une somme équivalente, établissant ainsi une plateforme de collaboration renforcée entre la Belgique, la RDC et le partenariat de lutte contre les MTN dans son ensemble.
Dans le cadre de son engagement pour éliminer la TAH, Vestergaard s’est engagé à donner 20 pourcent de ses Tiny Targets traités à l’insecticide qui réduisent l’impact des mouches tsé-tsé vectrices de la maladie, augmentant ainsi la couverture de près de 100% au cours des trois prochaines années alors que l’on se rapproche d’une élimination complète de la maladie.
Ces engagements s’appuient sur la déclaration effectuée par le Gouvernement britannique plus tôt cette semaine et dans laquelle il s’est engagé à versé au cours des 5 prochaines années près de 450 millions de dollars pour soutenir les efforts de contrôle et d’élimination des MTN à travers le monde.
Les contributions de l’industrie accroissent l’envergure et la portée des programmes de lutte contre les MTN
Les dons de quantités considérables de médicaments par 10 entreprises pharmaceutiques ont contribué à accélérer l’élimination des MTN. Dans les cinq années qui ont suivi l’adoption de la Déclaration de Londres, elles ont fait don de plus de 7 milliards de traitements qui, grâce à l’aide de différents partenaires, bénéficient chaque année à presque un milliard de personnes. Ces médicaments, dont le montant atteindrait 19 milliards de dollars sur la période allant de 2012 à 2020, optimisent considérablement l’efficacité des investissements des donateurs. USAID estime que pour chaque dollar investi dans la diffusion des traitements, l’équivalent de 26 dollars est récolté sous forme de dons de médicaments.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, les dirigeants de l’industrie ont réitéré leur engagement de 2012 de contribuer à vaincre les MTN et ont invité les autres secteurs à en faire de même.
« La Déclaration de Londres est une parfaite illustration de l’impact des partenariats réussis », s’est félicité Haruo Naito, PDG d’Eisai, l’un des premiers signataires de la déclaration. « En mobilisant nos ressources et en nous concentrant sur un objectif commun, nous réalisons déjà un progrès sans précédent dans l’élimination de ces terribles maladies. Le travail que nous accomplissons aujourd’hui constitue un investissement à long terme en faveur d’un avenir plus sain et plus prospère. »
Outre les dons de médicaments, les sociétés pharmaceutiques collaborent entre elles et avec des instituts de recherche afin de découvrir et de mettre au point de nouveaux outils pour prévenir, diagnostiquer et traiter les MTN. Un rapport (http://APO.af/YkMskp) rendu public aujourd’hui par la Fédération internationale de l’industrie du médicament dresse un panorama global des investissements réalisés par l’industrie dans la recherche et le développement liés aux MTN :
Sanofi et l’Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi) développent actuellement un nouveau candidat médicament administré par voie orale contre la THA, le fexinidazole, qui se substituerait au schéma thérapeutique actuel combinant des médicaments administrés par voie orale et intraveineuse. Le fexinidazole pourrait constituer une avancée thérapeutique facilitant les efforts d’élimination durable, conformément à la feuille de route de l’OMS pour 2020. Une demande d’homologation de ce médicament devrait être déposée dans le courant de l’année 2017.
Plusieurs sociétés travaillent actuellement au développement de formulations pédiatriques de médicaments existants contre les MTN, dont Bayer (nifurtimox, contre la maladie de Chagas), Merck KGaA (praziquantel, contre la schistosomiase), Johnson & Johnson (mébendazole, contre les géohelminthiases) ainsi que la fondation Mundo Sano et les laboratoires Elea (ils travaillent avec DNDi au développement d’une deuxième source d’approvisionnement de benznidazole pédiatrique, contre la maladie de Chagas).
AbbVie, Bayer, Eisai, Johnson & Johnson et Merck KGaA participent au programme de développement accéléré d’un traitement macrofilaricide, une initiative visant à identifier et à mettre au point de nouveaux composés pharmaceutiques capables de neutraliser les vers adultes à l’origine de l’onchocercose et de la filariose lymphatique.
Bayer collabore avec DNDi au développement de l’emodepside, un nouveau médicament par voie orale contre la filariose lymphatique et la cécité des rivières.
Eisai travaille avec DNDi au développement du ravuconazole, un nouveau médicament par voix orale en cours d’essais cliniques, contre la maladie de Chagas et a aussi forgé un partenariat avec DNDi pour développer le ravuconazole dans le cadre d’un nouveau traitement thérapeutique contre le mycétome.
GlaxoSmithKline et DNDi ont convenu de travailler ensemble à la mise au point clinique de deux nouveaux candidats médicaments pour le traitement de la leishmaniose viscérale. Ces candidats, développés en partenariat avec GSK et l’Unité de découverte de médicaments de l’Université de Dundee, ont été financés par le Wellcome Trust. L’accord pour un développement préclinique sera fonction de la signature d’un nouveau contrat.
En 2015, Eisai, Shionogi, Takeda, AstraZeneca et DNDi ont lancé le NTD Drug Discovery Booster (http://APO.af/bbHZQG), un programme réunissant plusieurs entreprises et qui vise à accélérer la découverte de nouveaux traitements contre la leishmaniose et la maladie de Chagas. En 2016 Celgene Global Health s’est joint à eux. Merck KGaA a annoncé aujourd’hui qu’il allait aussi rejoindre ce consortium.
Pour faciliter le développement de nouveaux traitements en vue de combattre plusieurs MTN, de nombreuses entreprises, parmi lesquelles AbbVie, AstraZeneca, Bayer, Bristol-Myers Squibb, Celgene, Chemo, Daiichi Sankyo, Eisai, Elea, Eli Lilly, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Merck KGaA, MSD, Novartis, Pfizer, Sanofi, Shionogi et Takeda, ont donné à DNDi et à d’autres organisations sans but lucratif accès à leurs banques de composés, et/ou ont fourni une expérience technique et scientifique à DNDi, et ont mené des études précliniques et cliniques.
Gilead collabore avec le Département de la défense des États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies ainsi que les Instituts américains de la santé (NIH) et plusieurs établissements universitaires pour mettre au point de nouveaux antiviraux contre des infections hautement pathogènes et des maladies virales négligées ou émergentes comme la dengue. GS-5734, la molécule expérimentale le plus avancée développée par la firme Gilead est en cours d’étude chez les survivants de l’Ebola.
Ces sociétés collaborent également avec des partenaires pour résoudre les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, élaborer des stratégies de programme et renforcer les capacités des pays en vue de garantir que les traitements, les outils et les interventions bénéficient à ceux qui en ont le plus besoin.
Relever les défis à venir
Si des progrès spectaculaires ont été accomplis dans la réduction de la charge de morbidité des MTN, les objectifs mondiaux en matière de contrôle et d’élimination ne pourront être atteints sans un soutien financier accru, un engagement politique renforcé et de meilleurs outils pour prévenir, diagnostiquer et traiter ces maladies. Cette semaine, différents partenaires issus des organismes caritatifs privés, des gouvernements des pays touchés et de partenariats intersectoriels ont pris de nouveau l’engagement de mobiliser leurs ressources et leurs compétences respectives afin de combler des lacunes majeures.
Ressources financières
Si près d’un milliard de personnes ont bénéficié de traitements contre les MTN en 2015, des financements supplémentaires sont nécessaires pour garantir que les programmes de lutte contre ces maladies atteignent l’ensemble des personnes et des communautés touchées. L’OMS estime que 340 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient être couvertes si 150 millions de dollars supplémentaires étaient investis chaque année jusqu’en 2020.
Outre les engagements pris par les gouvernements, les organismes caritatifs privés contribuent à pallier ces lacunes en soutenant des programmes de distribution de médicaments et de surveillance, ainsi que les efforts de recherche et de développement de nouveaux traitements, d’outils de diagnostic et autres. Le END Fund (www.END.org), fondé peu de temps après l’adoption de la Déclaration de Londres, a levé plus de 75 millions de dollars en vue de lutter contre cinq des MTN les plus répandues, aidant ainsi à traiter plus de 145 millions de personnes dans le monde entier.
Engagement politique
Un leadership fort de la part des pays touchés est essentiel pour avancer dans la lutte contre les MTN, en particulier au regard de la conjoncture économique fluctuante et des priorités de santé concurrentes. Malgré ces défis, certains pays augmentent les financements des programmes de lutte contre les MTN et intègrent ces derniers dans leurs systèmes de santé nationaux. L’Éthiopie figure parmi les pays ayant enregistré des progrès significatifs dans la lutte contre le trachome après en avoir fait l’un des objectifs de son plan de santé national. Le pays a consacré à cet effort des financements importants, il a participé au Projet mondial de cartographie du trachome et a formé des chirurgiens pour qu’ils pratiquent des interventions correctives sur les paupières des personnes atteintes.
« L’Éthiopie est résolue à atteindre les objectifs certes ambitieux mais réalisables d’élimination du trachome et d’autres MTN grâce à une coordination proactive des programmes » a déclaré S.E. le Professeur Yifru Berhan Mitke, ministre de la Santé d’Éthiopie. « L’augmentation du financement directe du gouvernement pour les programmes de MTN, s’élevant à de 3 millions d’USD répartis jusqu’en 2016, a constitué une mesure importante pour alléger le fardeau et la stigmatisation liés à ces maladies. »
Nouveaux outils et innovations
Pour atteindre les objectifs fixés en matière de contrôle et d’élimination, il faut intensifier la recherche et le développement afin de fournir aux programmes de lutte contre les MTN de meilleurs outils de prévention, de diagnostic et de traitement. De nouvelles thérapies prometteuses sont en cours d’élaboration : une nouvelle trithérapie contre la filariose lymphatique, pour laquelle des essais d’innocuité sont actuellement menés à grande échelle en Inde, pourrait accélérer considérablement les progrès vers l’élimination de cette maladie dans les pays touchés.
Des organisations de recherche et de développement comme PATH ainsi que des partenariats tels que DNDi et le Global Health Innovative Technology Fund ont favorisé le développement d’outils plus efficaces et rentables. Ces innovations, qui englobent de nouveaux traitements ainsi que des tests de diagnostic rapide de la maladie du sommeil et de la cécité des rivières jouent un rôle crucial dans les contextes où les ressources sont limitées et la prévalence des MTN, élevée. Par ailleurs, de nouveaux outils de lutte antivectorielle sont en cours d'élaboration et font l'objet d'un projet pilote pour s’attaquer au problème croissant de maladies transmises par le moustique Aedes.
La réunion des partenaires mondiaux sur les maladies tropicales négligées (http://APO.af/HaiawJ) est organisée le 19 avril 2017 par l’Organisation mondiale de la santé. Du 20 au 22 avril, le collectif « Unis pour lutter contre les MTN » et la communauté mondiale des acteurs engagés dans la lutte contre les MTN organiseront le Sommet des MTN (http://APO.af/mEY60y), consacré à des discussions techniques sur les meilleures stratégies pour atteindre les objectifs en matière de contrôle et d’élimination des MTN.
Distribué par APO Group pour Uniting to Combat Neglected Tropical Diseases.
Contact presse :
Nash Mepukori
Global Health Strategies
NMepukori@GlobalHealthStrategies.com
+1 919 685 0364
À propos d’« Unis pour lutter contre les MTN » :
Créé en 2012, « Unis pour lutter contre les MTN » (Uniting to Combat NTDs) (http://UnitingToCombatNTDs.org) est un collectif d’organismes résolus à atteindre l’objectif fixé par l’OMS à l’horizon 2020 d’endiguer et d’éliminer 10 MTN comme le prévoit la Déclaration de Londres. Grâce à la collaboration de ses partenaires, Unis pour lutter contre les MTN veut tracer une nouvelle voie en matière de santé et de durabilité pour les communautés les plus pauvres du monde.
Les 10 maladies mentionnées dans la Déclaration de Londres sont l’onchocercose (cécité des rivières), la maladie du ver de Guinée, la filariose lymphatique (éléphantiasis), le trachome cécitant, la schistosomiase, les géohelminthiases, la lèpre, la maladie de Chagas, la leishmaniose viscérale et la trypanosomiase humaine africaine (maladie du sommeil). Plus d’informations sur l’action d’« Unis pour lutter contre les MTN » et sur ces maladies sont disponibles sur ce site Web (http://UnitingToCombatNTDs.org).
À propos de la Déclaration de Londres sur les maladies tropicales négligées :
La Déclaration de Londres sur les MTN (http://APO.af/OW0kNB), adoptée le 30 janvier 2012 est un engagement commun en faveur du contrôle, de l’élimination ou de l’éradication des MTN signé par l’OMS, 13 sociétés pharmaceutiques, des donateurs, des gouvernements de pays endémiques, la Fondation Bill et Melinda Gates et la Banque mondiale.
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