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Source: Mercy Ships |

Journée mondiale de la vue : Zoom sur la nouvelle vie lumineuse de Mamadou

Pour Mamadou, ce fut un moment de confusion, car c'était la première fois de sa vie qu'il voyait les choses aussi clairement

Il peut aussi se déplacer sans manquer les marches ni tomber, même lorsqu'il fait soleil

FREETOWN, Sierra Leone, 10 octobre 2024/APO Group/ --

Le moment où un petit garçon de sept ans voit clairement pour la première fois a été immortalisé par un film réalisé par l'organisation humanitaire qui l'a opéré.

Les chirurgiens de l'organisation humanitaire internationale Mercy Ships pensent que Mamadou, qui vit en Sierra Leone, aurait perdu complètement la vue s'il n'avait pas été opéré de ses cataractes bilatérales.

Dès qu'il a commencé à marcher, sa mère, Salematu, a découvert que son petit garçon, né avec une cataracte, ne voyait pas bien, qu'il avait du mal à ramasser des objets et qu'il trébuchait et tombait tout le temps.

Obligé de tenir la main de quelqu'un pour marcher, Mamadou a passé une enfance difficile. A l'école, les enfants se moquaient de lui. Ses yeux bougeaient par intermittence lorsqu'il regardait autour de lui. 

Le Dr Paulius Rudalevicius, chirurgien ophtalmologiste bénévole de Lituanie, explique : « Nous pensons que les cataractes bilatérales de Mamadou étaient présentes à sa naissance et qu'elles se sont lentement aggravées. Il a donc une vision très floue, car ses cristallins sont opaques. C'est ce que nous appelons le nystagmus. » 

Salematu a essayé de faire opérer son fils à l'hôpital local, mais on lui a dit qu'il était trop jeune. 

« Chaque fois que je regarde mon fils, je suis triste », témoigne cette mère inquiète.

Le petit Mamadou était particulièrement gêné par le soleil, car la lumière éblouissante limitait ses mouvements. 

Son avenir était sombre, car il était victime de discrimination et, sans la possibilité de voir, il lui serait difficile de suivre des études ou d’obtenir un emploi.

La famille de Mamadou a cherché sans relâche une solution. Leurs efforts sont restés vains jusqu'à ce qu'ils apprennent par un oncle plus âgé que le nouveau navire-hôpital de Mercy Ships, le Global Mercy™, arrivait en Sierra Leone pour offrir des chirurgies sûres et gratuites à son bord. Par coïncidence, cet oncle a été opéré d'une hernie par Mercy Ships il y a de nombreuses années. 

L'un de ces oncles, Muhammed, a accompagné Mamadou sur le navire pour son premier rendez-vous. « J'étais si heureux qu'il ait été sélectionné pour être opéré. Je sais qu'une fois que Mamadou aura recouvré la vue, il accomplira de grandes choses par la grâce de Dieu », déclare Muhammed. 

La responsable de l'équipe ophtalmologique bénévole, Ella Hawthorne, originaire de Nouvelle-Zélande, se souvient encore de sa première rencontre avec le petit Mamadou. 

Elle témoigne : « Rencontrer Mamadou lors de la sélection des patients ici en Sierra Leone a été un moment spécial. Il était adorable et calme au début, mais une fois que vous le connaissez mieux, il sortait de sa coquille et interagit facilement ». 

Le Dr Rudalevicius souligne que les cataractes héréditaires et la malnutrition sont les causes courantes de la maladie. L'intervention chirurgicale pour l'enfant de sept ans allait non seulement transformer sa vie, mais elle était également urgente. Il a confirmé que sans une intervention chirurgicale adaptée, Mamadou ne pourrait jamais retrouver la vue. 

« Si nous l’opérons après ses 10 ans, le résultat ne sera pas très bon parce qu'il souffrira d'une amblyopie sévère », explique-t-il. « Si la cataracte n'est pas retirée suffisamment tôt, le cerveau ne pourra jamais apprendre à voir, même si la cataracte est retirée ». 

Selon le Forum économique mondial, en 2021 (https://apo-opa.co/3zIzE0z), 60 % des personnes non-voyantes dans le monde vivent en Afrique subsaharienne, en Chine et en Inde. Près de 50 % des aveugles dans le monde souffrent de cataractes qui nécessitent souvent une intervention simple, mais la plupart d'entre eux n'ont pas accès aux soins chirurgicaux.

Assisté d'une équipe de médecins bénévoles, le Dr Rudalevicius a pratiqué une opération manuelle de la cataracte par petite incision. L'opération n'a duré que deux heures, mais elle symbolise le début d'une nouvelle vie porteuse d’un avenir prometteur pour Mamadou. 

Le lendemain, on a retiré les bandages aux yeux de Mamadou. Ce fut un moment de joie pour tous, mais surtout pour sa mère. Le bonheur sur son visage était palpable. 

Elle exultait : « Mon fils peut me voir ! Il peut maintenant retourner au village et jouer avec d'autres enfants !

Pour Mamadou, ce fut un moment de confusion, car c'était la première fois de sa vie qu'il voyait les choses aussi clairement. Il a regardé autour de lui, essayant de comprendre les nouvelles informations et d'identifier les objets inattendus. 

Le Dr Rudalevicius explique que cette réaction est normale pour des enfants comme Mamadou. « En général, ils sont surpris et choqués après l'opération. S'ils peuvent faire des signes, pointer du doigt ou compter les doigts, c'est bon signe ». 

Son cerveau n'était pas encore habitué à traiter un tel niveau d'activité visuelle, mais après avoir vu la foule autour de lui sourire et faire des signes, Mamadou s'est rapidement joint à eux, affichant en retour un sourire lumineux et attachant. 

Quelques heures après le retrait de ses pansements, Mamadou a reçu une paire de lunettes de soleil pour l'aider à stabiliser sa nouvelle vision. On lui a également donné des crayons et du papier pour faire du coloriage, une activité qu'il était plus qu'heureux de faire avec d'autres enfants dans le service de l'hôpital. Il s'est rapidement emparé d'une petite moto et s'est promené dans le service, mettant immédiatement à profit sa nouvelle vue en évitant les obstacles qui se présentaient sur son chemin. 

Un mois plus tard, Mamadou est retourné sur le navire avec sa mère pour une « célébration de la vue », une cérémonie dédiée aux patients qui ont subi récemment des opérations ophtalmologiques. Là, Salematu a fêté tous les progrès depuis l'opération : « Mamadou peut maintenant m’aider dans mon travail. Il peut aussi se déplacer sans manquer les marches ni tomber, même lorsqu'il fait soleil », déclare-t-elle.

Désormais libre de rêver à un avenir meilleur pour son fils, Salematu espère que Mamadou deviendra un jour médecin et qu'il pourra à son tour faire une différence.

Distribué par APO Group pour Mercy Ships.

Pour plus d'informations sur Mercy Ships, contactez :
International : Sophie Barnett
Responsable des relations publiques de Mercy Ships International
sophie.barnett@mercyships.org

A propos de Mercy Ships :
Mercy Ships est une organisation humanitaire internationale qui déploie les deux plus grands navires-hôpitaux civils au monde, l’Africa Mercy et le Global Mercy, pour fournir des soins de santé gratuits et de première qualité aux plus démunis. L’ONG internationale soutient également le développement des systèmes de santé des pays hôtes par la formation des professionnels de la santé et la rénovation d’infrastructures. Fondé en Suisse en 1978 par Don et Deyon Stephens, Mercy Ships est intervenu dans 55 pays. A bord de ses navires, une moyenne de 2 500 bénévoles par an, issus de plus de 60 pays, contribuent à l'œuvre de Mercy Ships. Des professionnels tels que chirurgiens, dentistes, personnel infirmier, formateurs dans le domaine de la santé, cuisiniers, marins, ingénieurs et agriculteurs dédient leur temps et leurs compétences à cette cause. Avec des bureaux dans 16 pays et un Centre opérationnel pour l'Afrique basé à Dakar, au Sénégal, Mercy Ships se met au service des nations en restaurant santé et dignité.

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