Source: U.S. Embassy Kinshasa |

Le Trésor sanctionne un Officier supérieur congolais pour sa direction de la Garde républicaine menaçant les processus démocratiques

Cette action poursuit les efforts continus du président de la RDC Joseph Kabila (Kabila) et du gouvernement de la RDC pour entraver et retarder les préparatifs d'une élection présidentielle crédible et inclusive et du premier transfert pacifique et démocratique de pouvoir en RDC conformément à l'accord du 31 décembre

Les États-Unis sont prêts à appliquer des sanctions supplémentaires contre ceux qui sapent les processus démocratiques ou électoraux de la RDC

KINSHASA, République Démocratique du Congo, 2 juin 2017/APO/ --

Aujourd'hui, le Département du contrôle de l'actif étranger (OFAC) du Département du Trésor des États-Unis a sanctionné un haut fonctionnaire de la République démocratique du Congo (DRC) conformément à l'ordonnance exécutive (E.O.) 13413, telle que modifiée par l’ordonnance 13671, qui autorise des sanctions à la lumière d'activités qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC. Cette action poursuit les efforts continus du président de la RDC Joseph Kabila (Kabila) et du gouvernement de la RDC pour entraver et retarder les préparatifs d'une élection présidentielle crédible et inclusive et du premier transfert pacifique et démocratique de pouvoir en RDC conformément à l'accord du 31 décembre.

Plus précisément, l'OFAC a désigné François Olenga (Olenga), le chef de la «Maison Militaire», ou la Maison militaire du Président, qui supervise la Garde républicaine, une entité qui a ou dont les membres ont participé à des actions ou à des politiques qui sapent les processus ou institutions démocratiques en RDC. L'OFAC a également désigné Safari Beach, un complexe touristique situé à la périphérie de Kinshasa, pour être détenu ou contrôlé par Olenga. À la suite des mesures prises aujourd'hui, tous les biens des personnes désignées dans la juridiction des États-Unis sont gelés et les États-Unis sont généralement interdits de s'engager dans des transactions avec eux.

«Cette action contre Olenga envoie un message fort que les actes de violence, d'agression et de répression de l'armée congolaise contre ses propres citoyens sont inacceptables», a déclaré John E. Smith, directeur de l'OFAC. «Les États-Unis sont prêts à appliquer des sanctions supplémentaires contre ceux qui sapent les processus démocratiques ou électoraux de la RDC».

Les personnes désignées sous l’ordonnance exécutive 13413, telle que modifiée par l’ordonnance 13671 peuvent être inadmissibles aux visas américains en vertu de la proclamation présidentielle 8693 ou d'autres autorités.

François Olenga, chef de la Maison Militaire

Olenga a été nommé en 2014 pour servir de chef d'état-major militaire personnel de Kabila en tant que responsable de la Maison Militaire. Dans cette capacité, Olenga a le contrôle opérationnel sur la garde républicaine.

Dans son rôle de chef de la Maison Militaire, Olenga a supervisé les opérations de sécurité au nom des efforts du Président Kabila pour supprimer l'opposition politique en RDC. En outre, la Maison Militaire a soutenu la réaffectation d'officiers supérieurs d'armée censés avoir des tendances pro-opposition.

La garde républicaine de la RDC a perturbé activement le processus politique en RDC, y compris le harcèlement des rivaux politiques, visant les partis politiques d’opposition et l'arrestation et l'exécution arbitraires de citoyens congolais. En 2016, Olenga avait pris un rôle plus actif dans la direction de la garde républicaine. En outre, Olenga a élaboré un plan visant à utiliser la Garde républicaine pour perturber les activités et le soutien financier de l'opposition.

Depuis le début de 2016, les membres de la Garde républicaine ont surveillé et menacé les membres de l'opposition et les critiques du président Kabila. En avril 2016, les soldats de la garde républicaine ont bloqué une équipe d'observateurs des droits de l'homme et des agents de sécurité des Nations Unies venus observer une réunion politique d'opposition. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes sur des membres et des partisans de l'opposition, empêchant la réunion d'avoir lieu. À la suite des manifestations à travers la capitale de la RDC, à Kinshasa, en septembre 2016, des membres de la Garde républicaine fortement armés auraient attaqué et brulé le siège de plusieurs partis politiques avec des boîtes d'essence, des grenades à main et des grenades propulsées par fusée. Les rapports suggèrent qu'au moins sept personnes sont mortes et plusieurs autres ont été gravement brûlées.

Pour identifier les informations sur l'individu et l'entité désignés aujourd'hui, visitez le www.treasury.gov/resource-center/sanctions/OFAC-Enforcement/Pages/20170601.aspx

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