Source: Ministère des Affaires Etrangères de la République Française |

France - Mali / France - Libye / France - Egypte / France - Maroc / France - Rwanda / France - Tchad ; Quai d'Orsay - Déclarations du sous-directeur de la presse et agenda du ministre, de la ministre chargée des affaires européennes et du secrétaire d’Etat

PARIS, France, 30 juin 2017/APO/ --

Au point de presse de ce jour, le sous-directeur de la presse a rappelé la déclaration du ministre, fait les déclarations et répondu aux questions suivantes :

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3 - Mali - Adoption de la résolution 2364 du conseil de sécurité des Nations unies renouvelant le mandat de la MINUSMA (29 juin 2017)

La France se félicite de l'adoption, hier, à l'unanimité, de la résolution 2364 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui renouvelle le mandat de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Cette résolution confirme le mandat robuste que le Conseil de sécurité a confié à la MINUSMA, en soutien du processus de paix. Elle renforce le soutien des Casques bleus au redéploiement des forces de défense et de sécurité maliennes ainsi que la coopération entre les Casques bleus, la nouvelle Force conjointe du G5-Sahel et les forces françaises.

La France réaffirme son plein soutien à l'action de la MINUSMA en faveur de la paix et de la stabilisation du Mali et appelle tous les acteurs maliens à accélérer la mise en œuvre de l'accord de paix.

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8 - Libye

Q - Pour Paris, le général Haftar fait partie de la solution. De nombreuses sources indépendantes font cependant état du caractère incontrôlable du général et de son ambition de contrôler la Libye. Pensez-vous pouvoir lui imposer la tutelle d'une autorité civile dans le cadre d'une solution politique ?

R - La France œuvre prioritairement à la relance du processus politique pour parvenir à une solution inclusive sur la base de l'accord de Skhirat.

La France a salué la rencontre entre le Premier ministre Fayyez Sarraj et le général Khalifa Hafter le 2 mai dernier, qui a constitué une première étape positive.

La France soutient pleinement le nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, M. Ghassan Salamé, qui prendra prochainement ses fonctions, dans ses efforts pour promouvoir le dialogue entre les parties libyennes, y compris pour construire une armée libyenne unifiée sous l'autorité civile, capable de contrôler son territoire et de lutter contre le terrorisme et les trafics en tous genres.

9 - Egypte

Q - Est-ce que Paris souhaite inclure les droits de l'Homme en Egypte dans l'agenda du prochain conseil d'association UE-Egypte ?

R - L'Egypte est un partenaire important pour la France et l'Union européenne. Nous partageons avec ce pays une relation de confiance.

A ce titre, comme l'a dit le ministre à plusieurs reprises, il aborde la question des droits de l'Homme avec tous ses interlocuteurs de façon concrète et opérationnelle.

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11 - Maroc

Q - Au Maroc, la contestation dans le nord dure depuis maintenant 8 mois et des affrontements violents se multiplient. Des élus de la province d'Al-Hoceïmai ont dénoncé "l'approche sécuritaire" de l'Etat et la "répression". Le président de la République avait indiqué lors de son voyage au Maroc "ne pas avoir lieu de craindre une volonté de répression", est-ce toujours le cas ?

R - Le président de la République a eu l'occasion de s'exprimer sur cette situation complexe, à laquelle la France est attentive.

12 - Rwanda

Q - Est-il exact que la présidence de la République a ordonné en 1994, pendant l'opération Turquoise, de réarmer les responsables des massacres de Tutsis au Rwanda ? Les autorités françaises savaient-elles en juin 1994 que 1,3 million de dollars débloqués par la BNP à la demande de la banque centrale française allaient servir à acheter des armes pour le gouvernement rwandais, malgré l'embargo décrété par l'Onu (ce qui est l'objet d'une plainte de trois ONG) ?

R - Nous n'avons aucun commentaire sur ces allégations.

13 - Tchad

Q - Dans une interview accordée à la presse française, le président tchadien Idriss Déby a accusé la France de l'avoir contraint à changer la constitution du Tchad et faire sauter le verrou de limitation des mandats pour se maintenir au pouvoir. Quelle est votre réaction?

R - Il n'appartient pas à la France d'intervenir dans les procédures de changement de Constitution d'autres États souverains.

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