Allocution de Monsieur Jacques Boyer, Représentant de l’UNICEF, chef de file des partenaires techniques et financiers pour la nutrition:

Monsieur le Ministre de la Santé Publique,
Honorables Représentants du Parlement,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Monsieur le Coordinateur du Secrétariat Technique du Comité Interministériel de Lutte contre la Malnutrition
Chers Collègues, Représentants des Agences des Nations Unies,
Mesdames et Messieurs les représentants de la Société Civile,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,

C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole ce matin, au nom de tous les partenaires techniques et financiers œuvrant pour la nutrition au Cameroun, à l’occasion de cette cérémonie d’ouverture de l’atelier national sur la malnutrition chronique.

Permettez-moi, tout d’abord, de souligner le fait que l’organisation de cet atelier témoigne une fois de plus de la volonté du gouvernement de faire de la nutrition une priorité sur l’agenda du développement au Cameroun et ainsi d’améliorer la santé des populations, en particulier des enfants, des adolescents et des femmes en âge de procréer.

Je voudrais rappeler ensuite qu’au cours des vingt dernières années, d’importants progrès ont été accomplis dans la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère, dans la lutte contre les carences en micronutriments et dans la promotion de l’alimentation du nourrisson.

Toutefois, en dépit de ces progrès notables et des efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, force est de constater que la malnutrition demeure toujours un problème majeur de santé publique et un frein au développement du Cameroun. En effet, la malnutrition chronique touche un enfant sur trois au niveau national et se concentre majoritairement dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord-Ouest.

Monsieur le Ministre,

Distingués invités,

S’attaquer à la malnutrition chronique, c’est permettre d’offrir de nouvelles opportunités à toute une génération de jeunes enfants qui demain seront le moteur du développement du Cameroun. Lutter contre ce fléau, c’est contribuer à l’amélioration de leur santé et de leur survie, tout en garantissant leurs droits fondamentaux. C’est aussi veiller à ce qu’aucun enfant ne soit laissé de côté. 

Avant de terminer mon propos, je voudrais vous assurer que les partenaires techniques et financiers, y compris l'UNICEF, seront toujours aux côtés du Gouvernement du Cameroun pour l’accompagner dans la réalisation des objectifs contenus dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi et la vision de l’émergence du Cameroun d’ici à 2035.

Je vous remercie pour votre aimable attention.