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Source: Afrobarometer |

Les Africains demandent de l’aide climatique et des investissements dans des infrastructures résilientes aux changements climatiques

La majorité des répondants signalent que les mauvaises récoltes et les sécheresses se sont aggravées dans leurs régions au cours de la dernière décennie

ACCRA, Ghana, 28 novembre 2024/APO Group/ --

Selon la récente enquête Afrobarometer (www.Afrobarometer.org), les citoyens de 22 pays africains souhaitent que leurs gouvernements exercent davantage de pression sur les pays riches et développés pour qu’ils aident les Africains touchés par les changements climatiques. 

Les Africains soutiennent également massivement les efforts visant à investir dans des infrastructures résilientes aux changements climatiques pour résister aux inondations et aux sécheresses extrêmes. La majorité des répondants signalent que les mauvaises récoltes et les sécheresses se sont aggravées dans leurs régions au cours de la dernière décennie. 

Six citoyens africains sur 10 ont entendu parler des changements climatiques, la plupart d’entre eux affirmant qu’ils aggravent la vie dans leurs communautés. Lorsqu’on leur demande qui devrait assumer la responsabilité principale de limiter les effets négatifs des changements climatiques, les répondants sont les plus susceptibles de citer le gouvernement de leur pays, suivi des pays riches et des citoyens ordinaires. 

Résultats clés 

En moyenne à travers 22 pays, la majorité des citoyens déclarent que les mauvaises récoltes et les sécheresses sont devenues « quelque peu plus graves » ou « beaucoup plus graves » dans leur région au cours des 10 dernières années (59% dans les deux cas) (Figure 1). 

  • Environ un cinquième d’entre eux déclarent que les sécheresses (22%) et les mauvaises récoltes (20%) sont devenues moins graves dans la région où ils vivent. 
  • Les évaluations varient en ce qui concerne l’intensification des inondations, des glissements de terrains ou de boues et de l’érosion des sols. 

Six Africains sur 10 (59%) ont entendu parler des changements climatiques (Figure 2). 

  • La connaissance des changements climatiques est particulièrement élevée à Maurice (83%), au Gabon (79%) et au Malawi (77%), mais faible en Tunisie (37%) et en Tanzanie (38%). 

Parmi ceux qui sont au courant des changements climatiques : 

  • L’écrasante majorité (81%) estiment que les changements climatiques empirent la vie dans leur pays (Figure 3). 
  • Plus de neuf personnes sur 10 signalent des impacts négatifs à Maurice (95%), au Zimbabwe (93%), en Zambie (93%) et au Lesotho (92%). 
  • A la question de savoir qui devrait assumer la responsabilité principale de limiter les changements climatiques, la réponse la plus courante est le gouvernement (cité par 37%), suivi des pays riches ou développés (26%) et des citoyens ordinaires (18%) (Figure 4). 

Plus des trois quarts (77%) des Africains estiment que leurs gouvernements devraient exercer davantage de pression sur les pays riches et développés afin qu’ils fournissent des ressources pour aider les citoyens touchés par les changements climatiques ou les changements des conditions météorologiques (Figure 5). 

  • Une proportion encore plus élevée (82%) de répondants soutiennent l’investissement dans des infrastructures résilientes aux changements climatiques en réponse à l’évolution des conditions climatiques et à la dégradation de l’environnement. 

L’enquête Afrobarometer 

Afrobarometer est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des Africains relatives à la démocratie, à la gouvernance et à la qualité de vie. Neuf rounds d’enquêtes ont été réalisés dans un maximum de 42 pays depuis 1999. Les enquêtes du Round 10 ont été lancées en janvier 2024.  

Afrobarometer réalise des entretiens face-à-face dans la langue du répondant avec des échantillons représentatifs à l'échelle nationale de 1.200-2.400 adultes. Un échantillon de cette taille donne des résultats avec une marge d'erreur de +/-2 à +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95%.  

[1] La question sur la gravité des glissements de terrain ou de boues a été posée dans 14 pays, et la question sur la gravité de l’érosion des sols a été posée dans 16 pays.

[2] La question sur la promotion des taxis électriques a été posée dans 12 pays.

Distribué par APO Group pour Afrobarometer.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : 
Hassana Diallo 
Chargé des communications d’Afrobarometer pour l’Afrique francophone 
Téléphone : +221 77 713 72 53 
Email : hdiallo@afrobarometer.org 
Visitez-nous sur www.Afrobarometer.org

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