Le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a reçu ce 25 novembre, en début de matinée, au Palais d’Etat d’Iavoloha, le Premier Ministre du Québec, Philippe Couillard, présent dans la capitale malagasy pour le XVIème sommet de la Francophonie. Le Chef de l’Etat a tenu une réunion avec la délégation du Québec, à laquelle participaient également le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la Ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ainsi que le Vice-Ministre malagasy des affaires étrangères. Le dossier de la coopération au niveau de l’enseignement supérieur entre le Québec et Madagascar a été, entre autres, au centre des discussions.  

A l’issue de la rencontre avec le Président Rajaonarimampianina, le Premier Ministre du Québec et le Ministre malagasy de l’enseignement supérieur ont tenu un point de presse conjoint. Le Premier Ministre québécois Philippe Couillard a annoncé à cette occasion que 250 exemptions de frais de scolarité seront accordées cette année, ainsi que 42 bourses, le tout d’un montant d’environ 3,5 millions de dollars, pour les étudiants de l’espace francophone. Pour ce qui concerne Madagascar en particulier, le nombre de bourses devra augmenter car si 10 étudiants malagasy en bénéficient depuis, ils seront dorénavant 22 à partir de cette année. « Il est important pour un pays comme Madagascar de bénéficier d’un appui de ce genre afin que les jeunes puissent bénéficier d’une formation qui devrait favoriser leur accès au marché du travail ou encore pour se lancer dans l’entrepreneuriat », a déclaré le Premier Ministre Philippe Couillard.  

La coopération entre le Québec et Madagascar couvre également d’autres domaines. Ainsi, du matériel médical ainsi que des ambulances ont été remis tout récemment. De même, des formations spécifiques sont actuellement à l’étude et concernant les effets du changement ainsi que les énergies renouvelables. Pour sa part, le Ministre malagasy de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a insisté sur le fait que les étudiants boursiers doivraient regagner le pays après leurs formations.